KUCHISAKE-ONNA, LA FEMME À LA BOUCHE FENDUE
Durant l'ère Heian (794-1185) vivait une très belle femme, épouse d'un samouraï fort jaloux. Mais elle était également peu fidèle. Le samouraï fini par découvrir les multiples tromperies de sa femme. Déshonoré et trahi, il décida de la tuer en lui fendant la bouche des commissures jusqu'aux deux oreilles, tout en lui hurlant "Qui te trouvera belle, désormais ?".
Aujourd'hui, on raconte que la femme à la bouche fendue apparaît la nuit avec un masque chirurgical pour cacher son "sourire" et une longue paire de ciseaux. Lorsqu'elle rencontre un homme, elle lui pose la question "Suis-je belle ?". Si il répond non, il est tué sur le champ. Si il répond oui, elle retire alors son masque et demande "Même comme cela ?". Répondre non signifie encore une fois la mort. Si l'homme dit oui, elle le suit jusqu'à chez lui avant de le tuer devant le seuil de sa porte. Le seul moyen de lui échapper est de lui dire qu'elle est une femme ordinaire, ni belle ni laide.
AOKIGAHARA, LA FORÊT DE LA MORT
Aokigahara est l'immense forêt qui se situe au pied du Mont Fuji. La légende veut que quiconque entre dans cette forêt n'en ressorte jamais. Encore de nos jours, de nombreuses personnes se perdent dans la forêt, et des corps partiellement dévorés sont retrouvés. L'endroit serait habité par des chauves-souris tueuses, les boussoles ne fonctionneraient pas et la lumière du jour peinerait à y entrer.
À cause du nombre important de suicides, de nombreux fantômes peupleraient cette forêt et s'en prendrait à ceux qui osent y entrer. Il s'agirait tout simplement de l'endroit le plus hanté du Japon.
LE VILLAGE INUNAKI
Il s'agit d'un mystérieux village se trouvant quelque part au Japon. A l'entrée du village, on trouverait un panneau indiquant "les lois constitutionnelles du Japon ne s'appliquent pas ici". Les habitants du village vivraient de manière assez spéciale puisque l'inceste, le cannibalisme et le meurtre y seraient monnaie courante. Pour des raisons inconnues, les appareils électroniques ne fonctionneraient pas dans le village. Tous ceux qui s'y sont rendu n'en sont jamais revenu.
LE TUNNEL KIYOTAKI
Ce tunnel construit en 1927 serait hanté par les esprits des ouvriers morts durant sa construction, qui a eu lieu dans des conditions proches de l'esclavage. Le tunnel fait 444 mètres de long, ce qui le rend maudit puisque le chiffre 4 est un peu l'équivalent du chiffre 13 chez nous, sa prononciation étant la même que le mot "mort". Les fantômes du tunnel entreraient dans votre voiture pour vous faire peur, causant un accident. Chaque nouvelle victime se retrouverait coincée dans le tunnel, venant grossir le nombre d'esprits. Un miroir serait également disposé dans le tunnel. Si l'on voit un fantôme en regardant dedans, on meurt dans d'atroces souffrances. Et pour en rajouter une couche, la longueur du tunnel changerait selon le moment de la journée !
O-KIKU NINGYOU
Cette poupée appartenait à une petite fille de 3 ans, morte de maladie en 1918. La famille déménagea par la suite et, ne sachant que faire de la poupée, ils demandèrent au monastère Mannenji de s'en occuper car il s'agissait du jouet fétiche de leur petite fille. Plus tard, on fit remarquer à un des moines que les cheveux de la poupée étaient devenus plus longs. Après vérification, ceux-ci avaient en effet poussés ! Le moine décida donc de couper les cheveux de la poupée, mais ceux-ci devinrent encore plus longs. Les cheveux ont alors été analysés et seraient d'origine humaine ! La poupée renfermerait donc l'âme de la petite fille, et elle se mettrait parfois à sourire. Chaque année, une cérémonie a lieu en l'honneur de la fillette et les cheveux de la poupée sont coupés.
HANAKO-SAN
Il s'agit d'une légende très populaire au Japon, avec des origines très diverses. Certains disent qu'il s'agit d'une jeune enfant morte dans un bombardement, alors qu'elle se cachait dans les toilettes lors d'une partie de cache-cache. Pour d'autres, il s'agirait d'une jeune fille harcelée par un pervers qui se cacha dans les toilettes pour finalement être assassinée. Une autre version veut qu'elle se soit simplement suicidée dans les toilettes de son école. Ce fantôme hanterait donc le troisième cabinet des toilettes du troisième étage. Si l'on se place devant le miroir et prononce trois fois son nom, elle apparaît et emporte la malheureuse personne dans les cabinets.
AKA MANTO
Selon la légende, ce fantôme sévit dans les toilettes publiques, affublé d'une cape rouge et d'un masque blanc. Alors que vous êtes tranquillement en train de faire votre affaire, une voix fantomatique vous demande si vous préférez une cape rouge ou une cape bleue (d'autres versions parlent de papier toilette). Si vous répondez rouge, le fantôme vous coupe la gorge, vous décapite et vous coupe en petits morceaux pour que votre sang forme une cape rouge autour de vous. Si vous répondez bleu, il vous étrangle jusqu'à ce que votre visage devienne bleu. Pour lui échapper, il faut répondre une autre couleur ou simplement dire qu'on ne veut pas de papier/cape.
KASHIMA REIKO
Il s'agit d'une femme qui, en rentrant chez elle, fût agressée par un groupe d'hommes. Après avoir été violée et battue, elle fût laissée pour morte. Après avoir repris connaissance, elle appela à l'aide sans recevoir de réponse. Elle rampa pour trouver de l'aide, mais elle a fini par s'effondrer sur une voie ferrée. Un train passa et la coupa en deux. Depuis, son fantôme ère à la recherche de ses jambes. Si vous la croisez, elle vous demande : "Où sont mes jambes ?". Si vous ne pouvez pas lui répondre, elle vous arrache les vôtres. Il faut lui dire "sur la voie Meishin", ce à quoi elle répondra "Et qui est-ce qui te l'a dit ?". Vous devrez alors dire"c'est Kashima Reiko qui me l'a dit" pour la faire disparaître.
HITOBASHIRA
NDLR : les piliers de la photo sont des Torri, les Hitobashira n'existant plus
Le mot Hitobashira signifie "piliers humains". Au 17ème siècle, il était coutume au Japon d'enterrer des personnes vivantes dans les fondations ou les piliers des bâtiments. Ces sacrifices devaient contenter les dieux, qui bénissaient alors les constructions et leurs assuraient une vie plus longue. Mais du coup, les bâtiments en question seraient toujours hantés par les esprits des pauvres bougres qui ont été enterrés.
GOZU OU LA TÊTE DE VACHE
Alors qu'une classe était en voyage scolaire, le professeur décida de raconter des histoires effrayantes à ses étudiants pour passer le temps (normal). Alors qu'il commençait à raconter l'histoire de la "Tête de Vache", il est dit que les étudiants commencèrent à hurler et à le supplier de s'arrêter, le récit étant trop horrible. Mais le professeur était en transe et ne pouvait s'arrêter. Lorsqu’il reprit ses esprits, le chauffeur et les étudiants étaient évanouis, de la mousse sortant de leurs bouches. Quelques-uns étaient morts. Aucun des survivants ne réussit à se souvenir de l'histoire qui avait été racontée.