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السبت، 5 مارس 2016

Abd el-Kader



 Abd el-Kader


Abd el-Kader ben Muhieddine (arabe : عبد القادر بن محي الدين), plus connu comme l'émir Abdelkader, est né en 1808 à El Guetna (près de Mascara) en Algérie, et mort le 26 mai 1883 à Damas (Syrie), est un homme politique et chef militaire algérien, écrivain et poète, philosophe et théologien, soufi, humaniste et exégète.
Surtout connu pour avoir résisté de 1832 à 1847 à la conquête de l'Algérie par la France, il est considéré en Algérie comme un symbole du combat contre le colonialisme et contre la domination française  et comme étant à l'origine de l’État algérien moderne .
En France, il fut considéré comme un adversaire honorable, un « Jugurtha moderne », et même, après son retrait en Syrie, comme un « ami », en raison de la protection qu'il donna en 1860 aux chrétiens de Syrie, qui lui valut d'être fait grand-croix de la Légion d’honneur et titulaire de l’ordre de Pie IX.
La vie d'Abd el-Kader se déroule principalement dans le cadre de la régence d'Alger, État apparu au début du xvie siècle, dépendant formellement de l'Empire ottoman, mais jouissant au début du xixe siècle d'une grande autonomie. La Régence est sous l'autorité du Dey d'Alger, qui dirige directement la région d'Alger, tandis que trois beys dirigent les beyliks de Constantine, Médéa et Oran.
À partir de 1827, la Régence est en conflit diplomatique avec la France de Charles X, qui en 1830, décide d'envoyer un corps expéditionnaire à Alger. La prise de la ville marque le début de la colonisation française. Dans les vingt années qui suivent, l'opposition aux premières phases de la colonisation s'incarne dans deux personnalités agissant séparément : Abd el-Kader dans l'Ouest et le Centre, et Ahmed, bey de Constantine, dans l'Est.
L'éducation d'Abd el-Kader
Enfant précoce, il sait lire et écrire dès l'âge de cinq ans ; à huit ans (1816), il fait avec son père le pèlerinage à la Mecque (le Hajj). Il est autorisé à commenter le Coran et les traditions prophétiques à douze ans ; deux ans plus tard, il reçoit le titre de hafîz, destiné à ceux qui savent le Coran par cœur, en entier.
Son éducation se poursuit chez son oncle paternel, Ahmed Bilhar, par l'étude du Coran et les principes des sciences physiques et morales, de la géométrie et de l'astronomie, la gymnastique, l'équitation et le maniement des armes. Muhieddine envoie ensuite son fils à Oran, où il passe dix-huit mois auprès d'un autre lettré, Sidi Ahmed ben-Kodja, qui lui enseigne la politique.



rigines familiales
La date de naissance d'Abd el-Kader n'est pas certaine : il naît probablement le 6 septembre 1808, dans le beylik d'Oran, à El Guetna, village proche de Mascara, au sein d'une famille de lettrés et de cheiks soufis originaire de la paysannerie algérienne7,8.
Il est le troisième fils du lettré Sidi Muhieddine (ou Sayyidi Mahieddine) Ibn Mostafa, cheikh de l'ordre soufi de la Qadiriyya et auteur d'un « Kitab irshad al-muridin » à destination des novices dans la gnose9. Sa mère, Zohra (seconde épouse10 de Muhieddine), est une femme cultivée, fille du cheikh Sidi Boudouma, chef d'une zaouïa assez influente deHammam Bou Hadjar (actuelle Wilaya d'Aïn Témouchent).

Monument de l'Émir-Abd-el-Kader (Oran)
Abd el-Kader ferait remonter ses origines à la tribu berbère des Banou Ifren11,12. Il se revendique également comme un descendant d'Idris Ier13, et par conséquent descendant du prophète (« rassul ») Mahomet14, par la branche des Idrissides. Il précise dans sa lettre à Napoléon III en décembre 185215 la généalogie suivante : Abd el-Kader ibn Muhieddine, ibn Mostafa (qui s’est installé définitivement dans la plaine d’Ighriss), ibn Muhammad, qadi, ibn Ahmed, ibn Muhammad, ibn Abdel-Kaoui, ibn Ali, ibn Ahmed, ibn Khaled, ibn Yussef, ibn Ahmed, ibn Bachar, ibn Muhammed, ibn Massoud, ibn Taous, ibn Yacoub, ibn Abdelkaoui, ibn Ahmed, ibn Muhammad, ibn Idriss II16, ibn Idriss I, ibn Abdallah El Kamel, ibn Hassan El Muthana, ibn Hassan Essabt, ibn Fatima Zahra bint Rassul Allah.

L'émir Abd el-Kader (1832-1838
Premières opérations
Le nouvel émir se met à son tour à prêcher la guerre sainte. Il s'efforce de créer une force militaire permanente. Voyant l'armée française composée en grande partie d'infanterie, il forme un corps de cavalerie capable d'attaquer et de poursuivre ou d'éviter un combat inégal. Ce premier corps ne compte d'abord que 400 hommes. Pour entretenir des bataillons réguliers, il lève des taxes sur les marchandises et des impôts et fait bâtir des magasins de vivres, d'armes et de munitions.
Les premiers coups de main contre les Français ont lieu dans l'Ouest de l'Algérie et l'opposent au général Louis Alexis Desmichels, gouverneur de la province d'Oran. En mai 1833, les Français remportent plusieurs victoires et Desmichels s'empare de Mostaganem. L'émir, indigné de voir les Musulmans venir approvisionner les marchés français, fait enlever le chef d'Arzew qui vient de se soumettre, et le conduit à Mascara où il est condamné à mort. Au mois d'octobre de la même année, ses troupes attaquent l'escorte de la commission d'Afrique, forte de 1 800 hommes, près d'Aïn-el-Bidha, mais sont battues .
À la mort de son père (1833), Abd el-Kader se retire quelque temps à Mascara, puis revient à la tête de ses troupes. Il fait bloquer la ville d'Oran par la tribu des Rharaba et couper toute communication avec Mostaganem par la tribu des Hachem. La tactique réussit, les arrivages cessent sur les marchés français.
Les tribus soumises cherchèrent à se détacher des Français. Abd el-Kader, profitant de l'état des esprits, tendit un piège aux Français : quatre furent faits prisonniers et un cinquième tué. Le général Desmichels lui écrivit pour réclamer les soldats. Abd el-Kader refusa, terminant sa réponse par un défi. Le général Desmichels, après le combat, fit renvoyer les femmes et les enfants des douars tombés aux mains des Français.
Le traité du 24 février 1834
Lorsqu'après cette sortie les marchés d'Oran se furent un peu approvisionnés, le général Desmichels écrivit de nouveau à Abd el-Kader pour lui demander une entrevue que l'émir refusa pour marquer son rang souverain, au-dessus des généraux français (il ne daigna accorder la faveur d'une entrevue qu'au maréchal Bugeaud, au général deLamoricière et au duc d'Aumale). Abd el-Kader répondit à la lettre du général Desmichels que l'Islam lui interdisait de se soumettre aux envahisseurs, mais qu'il lui permettait d'accepter une paix si elle lui était proposée. Il sentait alors le besoin de cesser les hostilités contre les Français, et malgré les revers que ces derniers éprouvèrent près d'Oran, dans un lieu nommé Dar-el-Bidah (« Maison blanche »), il continua les négociations entamées, en engageant son agha, Mouloud ben Atrrach et le caïd Ouled Mahmoud, pour s'entendre en dehors d'Oran, avec le séfarade Mandoukaï Amar, sur les bases d'un traité de paix qui allait être passé entre la France et lui. Abd el-Kader insistait pour avoir Mostaganem, mais se voyant refuser sur ce point, il demanda Arzew, où il parvint à établir de fait son autorité sans l'accord des Français.

Carte de l'état sous la domination de l'Émir
Ils arrivèrent à un accord sur les trois dispositions suivantes du traité22 :
1.   cessation des hostilités entre les Arabes et la France ;
2.   liberté du commerce pleine et entière ;
3.   remise immédiate des prisonniers.
Les négociateurs d'Abd el-Kader (civils et militaires de la province), amendèrent avec habileté une partie des conditions posées par les Français et le traité fut signé le 24 février 1834.

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