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الثلاثاء، 23 فبراير 2016

Lalla Fatma N'Soumer

Lalla Fatma N'Soumer
Lalla Fadhma N'Soumer, de son vrai Fadhma Si Ahmed Ou Méziane2 (1830 - 1863), est une personnalité algérienne de la résistance des Kabyles du Djurdjura à la conquête de la Kabylie par la France dans les années 1850.
Nom
Son surnom est composé de Lalla, mot issu de l'arabe dialectal ou du berbère, attribué en tant que titre honorifique ou marque de respect aux femmes en raison de leur âge ou de leur rang3, ou désignant une femme sainte ou vénérée4, et de Soumeur, nom du village à proximité duquel était située la zaouia à laquelle appartenait son lignage, les Aït-Sidi Ahmed5.
Elle a aussi porté le surnom de Lalla N'Ouerdja qui, dans la tradition kabyle, se donne aux jeunes filles qui refusent de se résigner aux usages et aux traditions6.
Biographie
Origine
Née en 1830 en Haute Kabylie, dans le village de Werja (dans l'actuelle commune d'Abi Youcef (At Bu Yusef)wilaya de Tizi Ouzou), près d'Ain El Hammam (Aseqif n Tmana) ; son père est le chef d'une école coranique liée à une zaouïa de la confrérieRahmaniya de Sidi M'hamed Bou Qobrine.
La combattante
En 1847, elle accepte de se joindre aux résistants de la région, les chérifs Si Mohamed el-Hachemi et Cherif Boubaghla.
À la mort de ce dernier, en 1854, les troupes du maréchal Randon, estimées à 13 000 hommes dirigés par les généraux Mac Mahon et Maissiat, constituées aussi de goumsaccompagnant les chefs ralliés, sont confrontées à une forte résistance. Randon demande des renforts et lorsqu'il attaque par surprise les Aït Iraten, ses forces atteignent 35 000 hommes. Les combats sont féroces. Fatma appelle ses troupes à lutter pour la liberté et à faire un ultime effort pour battre l'ennemi. Les batailles sont perdues.
Les chefs, Si Hadj Amar, Si Seddik Ben Arab, Si El-Djoudi et Sidi Tahar, sont contraints de se rendre. Fatma est accueillie chez Si Tahar Ben Mahieddiene, un notable de la région de Tablat, où elle trouve refuge dans la zaouïa de Sidi Ali Boumâali, à Tourtatine, près de Tablat (à 100 km à l'est de Médéa, dans la commune d'EI-Aïssaouia). Elle est arrêtée le 27 juillet 1857 dans le village de Takhlijt Ath Atsou, près de Tirourda, et incarcérée.
Placée ensuite en résidence surveillée à Béni Slimane, elle y meurt en 1863, à l'âge de trente-trois ans, éprouvée par son incarcération et affectée par la mort de son frère en 1861.
Ses cendres sont transférées en 1994 du cimetière de Sidi Abdellah, à 100 mètres de la zaouia Boumâali à Tourtatine, vers le Carré des martyrs du cimetière El Alia, à Alger.

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